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Parcours de spectateurs 2014-2015 : Le sacre du printemps de Roméo Castelluci

Publication : par webmestre

Dans le cadre de notre partenariat renouvelé pour une troisième année avec la Villette (merci à la région Ile-de- France ! ), les élèves de première L se sont rendus le jeudi 11 décembre à Paris afin de participer à un atelier de deux heures sur les différentes mises en scène du Sacre du Printemps de Stravinsky et sur l’esthétique théâtrale des spectacles de Roméo Castelluci.
Les élèves de l’option d’histoire des arts avaient, en amont, eu des cours sur la partition de Stravinsky dispensés par Mme Thégarid. Ils étaient donc familiarisés avec cette œuvre polémique. Lors de l’atelier théorique, les élèves se sont montrés ouverts, curieux et ont partagé facilement leurs impressions avec la conférencière.

Le spectacle avait lieu dans la Grande Halle de la Villette. Il s’agissait d’un ballet sans danseur, la chorégraphie étant exécutée par des projecteurs, des fûts, puis des techniciens en combinaisons stériles. La première partie du spectacle s’appuie sur la musique de Stravinsky : il s’agit d’une création onirique à partir de poussière d’os qui tombe sur la scène de manière variée, créant un paysage lunaire au sol.

Ensuite, un rideau se tire, sur lequel est projetée l’explication du spectacle : on peut lire que la poussière d’os est un fertilisant pour la terre, que pour ce spectacle, il en a fallu 6 tonnes, soit 75 squelettes de bovins, etc… La mise en scène devient grinçante et s’achève sur le spectacle de techniciens en combinaisons et masques à gaz séparant la poussière des os.

Au terme du spectacle, une rencontre était proposée avec le metteur en scène, mais nous n’avons pas pu y rester longtemps, juste le temps de l’entendre se définir ainsi : « Mon travail, c’est d’être éminemment problématique ». Castelluci propose au public des images qui le dépaysent, l’interrogent et lui fait confiance pour trouver lui-même les « connexions, les interprétations ».

Les élèves sont un peu partagés sur leurs impressions. Grosso modo : le propos de Castelluci leur a plu, mais, après l’atelier théorique, ils s’attendaient à des images plus variées. Quant à la musique de Stravinsky, elle a fait l’unanimité.